• Similarities about what is similar, not sensitive

    Ressemblances à propos de ce qui est semblable, non sensible


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  • Ressemblances
    à propos de ce qui est semblable, non sensible

    Ce travail est un ensemble, une mimèsis prenant la forme du signe Y qui se répète. Il se lit, se voit, s'impose par la répétition, la ressemblance. "C'est chez l'homme qu'on trouve la plus haute aptitude à produire des ressemblances." (Walter Benjamin). Le bois est l'espace où je me repose le mieux. Depuis plusieurs années, le signe qui m'inspire le plus est le coin. Je suis aussi fasciné par la ressemblace et le mouvement, telle une danse, des branches qui fourchent. Le signe que j'y vois à la fois m'obsède et me ravit: il est un composant de toute architecture; il se trouve depuis toujours dans la topologie des arbres, des arbustes, des bois, donc de la nature.

    «Lire ce qui n'a jamais été écrit. Ce type de lecture est le plus ancien: la lecture avant tout langage, dans les entrailles, dans les étoiles ou dans les danses. Plus tard vinrent en usage les éléments intermédiaires d'une nouvelle façon de lire, runes et hiéroglyphes. Tout porte à croire que telles furent les étapes par lesquelles le don mimétique, autrefois fondement des pratiques occultes, trouva accès à l’écriture et au langage. Ainsi le langage serait le degré le plus élevé du comportement mimétique et la plus parfaite archive de la ressemblance non sensible: un médium dans lequel ont intégralement migré les anciennes forces de création et de perception mimétique, au point de liquider les pouvoirs de la magie.» (Walter Benjamin, “œuvres II”, Gallimard, Folio essais, 2000, p.363)
     

    Similarities
     about what is similar, not sensitive

    This work is a collection, a mimesis in the form of the sign Y which repeats itself. It can be read, seen, it imposes itself on us through repetition, through similarities. “The highest capacity for producing similarities, however, is man’s” (Walter Benjamin). The space which I find most restful is that of a forest, whereas the sign that has inspired me for many years is the ‘corner’. Through similarities and movement, just like dance and forked branches, I am fascinated by the fact that the sign I see and observe obsessiviely is part of every type of architecture, can always be found in the topology of trees, bushes and plants, in the makeup of a forest, hence nature.

    “To read what was never written. Such reading is the most ancient reading before all language, from the entrails, the stars, or dances. Later the mediating link of a new kind of reading, of runes and hieroglyphs, came into use. It seems fair to suppose that these were the stages by which the mimetic gift, which was once the foundation of occult practices, gain admittance to writing and language. In this way language may be seen as the highest level of mimetic behaviour and most complete archive nonsensuous similarity: a medium into which the earlier powers of mimetic production and comprehension have passed without residue, to the point where they have liquidated those of magic”. (from Walter Benjamin “On the Mimetic Faculty”, 1968, trans. Edmund Jephcott).


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